Peu de monuments romans ont connu un destin aussi étrange et tourmenté que le cloître de Saint-Guilhem-le-Désert. Dépecé et vendu par morceaux au XIXe siècle, exporté et reconstruit partiellement au début du XXe siècle, il ne subsiste plus aujourd’hui dans le vallon de Gellone que deux galeries restaurées sur les huit que comptait le cloître. Son décor sculpté recensé est à présent dispersé entre le musée des cloîtres de New York, la Société Archéologique de Montpellier et le Musée lapidaire de Saint-Guilhem-le-Désert. |